Présentation et histoire de la commune

Découvrez La Roche-Canillac, un joyau niché entre la Roche Haute et les gorges pittoresques du Doustre, dominant la vallée aux pentes boisées. Avec ses 136 habitants, les Canillacois, cette commune occidentale du Massif Central offre un cadre exceptionnel, entre granit varisque ancestral et carrières de lauze. Surplombant le Doustre, la rivière façonne les pentes médiévales de la Roche Basse, tandis que le plateau des étangs du Doustre révèle ses secrets d’eau. Explorez les multiples facettes paysagères, des châtaigneraies anciennes aux forêts jeunes, et découvrez l’histoire gravée dans chaque recoin. À seulement 25 km de Tulle et 47 km de Brive-la-Gaillarde, La Roche-Canillac vous invite à une escapade entre nature préservée et charme authentique.

Photo aérienne de la commune de la roche-canillac prise sur le site géoportail

Composée de la Roche Haute, à la limite du plateau et des gorges du Doustre, et de la Roche Basse, accrochée à ces gorges, La Roche-Canillac domine la vallée du Doustre aux pentes abruptes et boisées.

– Accès : 25 km de Tulle / 47 km de Brive-la-Gaillarde

– Les habitants : Les Canillacois
– Quelques chiffres :
– 136 habitants (Insee 2021),
– 3,12 km², altitude (minimale – maximale) : 280m-523m,
– densité : 43.59 hab/km²

Principales composantes paysagères :

La Roche-Canillac est située dans la partie occidentale du Massif Central, à la limite entre basse et moyenne montagne.

• L’ancienne chaîne varisque, datant de l’ère primaire (vers 300 millions d’années), confère à la commune un socle granitique. On trouve aussi dans les environs d’anciennes carrières de lauze (schiste métamorphique) qui ont servi pour créer ces toitures si particulières.

• L’eau :

        ◦ La commune surplombe le Doustre, affluent de la Dordogne. Il prend sa source sur le plateau de Millevaches (qui signifierait « mille sources ») dans les tourbières de Rosiers d’Égletons, 25 km en amont, d’où sa couleur sombre. Cette rivière a façonné les pentes abruptes sur lesquelles est construite la partie médiévale de la Roche Basse.

        ◦  La partie haute du village est construite à la limite du plateau des étangs du Doustre : beaucoup moins vallonné, ce plateau est parsemé de nombreux petits points d’eau : l’étang de Laborde, l’étang du Clos et l’étang de Pissevache sont les plus proches du bourg.

• La forêt :
Trois unités paysagères caractérisent la forêt locale :
◦ Les châtaigneraies anciennes : « l’arbre à pain » des paysans corréziens n’est plus cultivé aujourd’hui dans notre commune mais on le retrouve partout dans les sentiers de randonnée et les anciennes parcelles paysannes.
◦ La forêt jeune : elle s’installe naturellement suite à l’exode rural post-Première Guerre mondiale sur les terrains délaissés le long des gorges du Doustre : hêtres, charmes, chênes et aulnes peuplent la vallée.
◦ Les plantations de résineux : elles parsèment le paysage et servent pour le bois d’œuvre.

Photo de la Tour Canillac

Après avoir été appelée « Saint Maur de la Roche », la commune devint « La Roche en Lemouzi » au Xe siècle puis « La Roche Canillac » à la fin du XVIIIe siècle. Le village fut le siège de la baronnie des « de la Roche » puis celui des « Canillac ».

    Connue depuis le IXe siècle, la Roche Basse était une petite chapelle dépendant de Gumont avec son château qui dominait le ravin où coule le Doustre. Le château féodal de la Roche en Lemouzi contrôlait le passage vers la vallée de la Dordogne.

    Le Château de la Roche Basse est abandonné au début du XIIe siècle, il est reconstruit plus haut, à la Roche Haute, par le seigneur Gérald De La Roche. Une église y est érigée en son enceinte. En 1114, son fils Aymard retourne à l’endroit originel du château à la Roche Basse (qui sera à nouveau détruit lors de la Révolution), laissant les moines de Tulle investir la Roche Haute pour y établir le prieuré de St Maur de la Roche à l’emplacement du château. L’église actuelle, dédiée à St Maur (primitivement St Martin), a été rebâtie au XIVe siècle à la demande du Cardinal d’Aigrefeuille (ancien prieur de La Roche originaire de Champagnac la prune). Elle est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1969.

Au XVIe siècle, la baronnie des « de La Roche » n’a plus d’héritier mâle et c’est donc Jeanne, une sœur du dernier descendant, qui fit passer l’héritage des terres à son époux, Jean de Beaufort, Vicomte de Lamothe-Canillac. Cette famille régna jusqu’à la Révolution, et ajouta son illustre nom à la localité qui devint « La Roche-Canillac » en 1774.

    La construction de l’école à la fin du XIXe siècle et l’arrivée du train vers 1910 ont entraîné le développement du village vers le haut (quartier de la gare).

    La Roche-Basse, site inscrit depuis 1980, est un bourg médiéval à flanc de colline qui s’articule au pied de la Tour de Canillac, seul vestige de l’ancien château. Le village reste authentique notamment grâce à la présence des « courrijoux », étroits sentiers qui permettaient à l’époque d’accéder aux cultures agricoles en terrasses et de relier les habitations.

 

Adopté officiellement en 1965, le blason de la Roche-Canillac se découpe en 3 parties :
-la partie gauche de l’écu (bouclier) reprend les armes des de la Roche avec les ondes rouges (gueules) et argent
-la partie droite se compose des armes des Canillac avec le lévrier rampant argent armé et colleté de rouge (gueules) à la bordure componée (divisé en fragments de couleur alternées) d’argent sur fond azur
-le listel d’argent sous l’écu marqué de la devise des Canillac : nunquam impune (jamais impunément).
Cette devise signifierait que chacun doit assumer la responsabilité de ses actes et ne rien faire à la légère.

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